L'Huile de Palme, 1 bombe à retardement...
L’association "Les Mères Veillent en Action " nous informe
des dangers que nous encourons à consommer de l’huile de palme.
L’huile de palme, une bombe à retardement, un cauchemar pour la planète… et un autre pour notre cœur.
En l’achetant, nous participons à un gros dégât écologique :
- Si elle dope l’économie de quelques pays asiatiques, la culture des palmiers à huile ravage leurs écosystèmes.
Elle cause la destruction de la forêt tropicale (2 millions d’hectares détruits chaque année, 40% ont déjà disparu), l’extinction des orangs-outans et un rejet très important de carbone dans l’atmosphère.
À très court terme, les conséquences de cette culture intensive et anarchique seront une réduction de la biodiversité, une dégradation du réseau hydrique conduisant à un assèchement des sols, à une réduction du nombre de rivières et à une destruction d’écosystèmes entiers.
Les agriculteurs utilisent un pesticide toxique, le « paraquat », interdit dans plusieurs pays du monde, dont l’Europe…
"En asséchant et en brûlant les zones marécageuses, les plantations rejettent de gigantesques quantités de méthane et de CO2, deux des gaz à effet de serre les plus réchauffant. Ainsi, les tourbières d’Indonésie ne représentent que 0,1 % de la surface de la planète, mais elles contribuent à 4 % des émissions globales annuelles. Autres victimes, les grands singes. Les écosystèmes de Bornéo abritent 55 000 orangs-outangs, gravement menacés par la progression des plantations. Friands des jeunes pousses de palmiers, ces "hommes de la forêt" (orang-outang en malais) sont régulièrement abattus, les petits capturés et revendus au marché noir. Tout cela parce que la consommation de l’huile de palme progresse à des allures folles.
En Europe, la demande augmente de 13 % par an, depuis 2000. Désormais, un produit de grande consommation sur dix contient de l’huile de palme. En 2006, 38 millions de tonnes d’huile ont été produites dans le monde, un chiffre qui devrait doubler d’ici à 2030 et tripler d’ici à 2050." (Libération*)
Une bonne nouvelle ?
Ce chiffre ne doublera pas si nous, européens, nous n’en achetons pas.
Là est notre pouvoir d’achat !
Et longue vie aux « hommes de la forêt »…
En la consommant, c’est aussi à notre santé que nous faisons du mal.
Lourde, l’huile de palme ? La palme d’or des acides gras saturés** !
En fait, c’est une graisse saturée solide. Sa composition en acide gras est proche de celle que l’on retrouve…dans le lard !
De grosses multinationales achètent ces huiles bon marché pour les infiltrer dans de nombreux produits : chips (teneur 61%), pâtes à tarte (54%), plats cuisinés, biscuits, sauces, mayonnaise, chocolats, barres chocolatées, pâtes à tartiner (49%), margarine, crème glacée, pains industriels.
Rajouter du gras (huile de palme), dans une alimentation déjà trop riche en corps gras saturés, n’est vraiment pas bon pour la santé.
Quelle chance lorsque nous pouvons identifier la présence d’huile de palme !
Souvent, l’étiquette la dissimule par un simple : matières grasses végétales… et la mention « huile hydrogénée »*** est vraiment à fuir.
Les risques principaux de cette huile sont d'augmenter la concentration de cholestérol dans la circulation sanguine d'une part, et d'autre part, ces graisses influencent la coagulation et augmentent le risque de diabète en modifiant l'action de l'insuline au niveau de différents tissus.
Il est donc essentiel de repérer les produits en contenant pour éviter d’en consommer quotidiennement.
Et les frites ?
Rien n’est plus gras qu’un aliment frit, n’est-ce pas ?
Alors imaginez une belle frite, croustillante et dorée à souhait qui aurait trempé dans le lard !!!
Une huile de cuisson contenant peu d’acides gras saturés sera plus saine et plus digeste, comme celle de tournesol par exemple. Celle-ci restera assez stable et résistante pour la cuisson des frites.
Et si on mange une moule frite ?
Pour une portion de 100g la teneur en acide gras saturé
-huile de palme : 45,3 -huile d’olive : 14 -huile de tournesol : 11,9
Alors préférez les gras polyinsaturés, surtout les oméga-3, qui font baisser le mauvais cholestérol en améliorant la tension artérielle et en réduisant l’accumulation de plaques.
Sources : Futura-Environnement, Nouvel Obs, Les Amis de la Terre
* http://www.liberation.fr/grand-angle/010188752-palme-catastrophique
** l’acide gras saturé est un acide gras dont tous les atomes de carbone sont saturés en hydrogène.
*** L’hydrogénation est un procédé qui permet de solidifier n’importe quelle huile, et ce faisant on transforme les acides gras 6 (une famille d'acides gras essentiels qui sont indispensables à la structure des membranes de cellules et agissent sur l'équilibre des réactions physiologiques dans l'organisme) en acides gras trans artificiels, et ceux-là sont encore pires pour la santé que les graisses animales saturées.
des dangers que nous encourons à consommer de l’huile de palme.
L’huile de palme, une bombe à retardement, un cauchemar pour la planète… et un autre pour notre cœur.
En l’achetant, nous participons à un gros dégât écologique :
- Si elle dope l’économie de quelques pays asiatiques, la culture des palmiers à huile ravage leurs écosystèmes.
Elle cause la destruction de la forêt tropicale (2 millions d’hectares détruits chaque année, 40% ont déjà disparu), l’extinction des orangs-outans et un rejet très important de carbone dans l’atmosphère.
À très court terme, les conséquences de cette culture intensive et anarchique seront une réduction de la biodiversité, une dégradation du réseau hydrique conduisant à un assèchement des sols, à une réduction du nombre de rivières et à une destruction d’écosystèmes entiers.
Les agriculteurs utilisent un pesticide toxique, le « paraquat », interdit dans plusieurs pays du monde, dont l’Europe…
"En asséchant et en brûlant les zones marécageuses, les plantations rejettent de gigantesques quantités de méthane et de CO2, deux des gaz à effet de serre les plus réchauffant. Ainsi, les tourbières d’Indonésie ne représentent que 0,1 % de la surface de la planète, mais elles contribuent à 4 % des émissions globales annuelles. Autres victimes, les grands singes. Les écosystèmes de Bornéo abritent 55 000 orangs-outangs, gravement menacés par la progression des plantations. Friands des jeunes pousses de palmiers, ces "hommes de la forêt" (orang-outang en malais) sont régulièrement abattus, les petits capturés et revendus au marché noir. Tout cela parce que la consommation de l’huile de palme progresse à des allures folles.
En Europe, la demande augmente de 13 % par an, depuis 2000. Désormais, un produit de grande consommation sur dix contient de l’huile de palme. En 2006, 38 millions de tonnes d’huile ont été produites dans le monde, un chiffre qui devrait doubler d’ici à 2030 et tripler d’ici à 2050." (Libération*)
Une bonne nouvelle ?
Ce chiffre ne doublera pas si nous, européens, nous n’en achetons pas.
Là est notre pouvoir d’achat !
Et longue vie aux « hommes de la forêt »…
En la consommant, c’est aussi à notre santé que nous faisons du mal.
Lourde, l’huile de palme ? La palme d’or des acides gras saturés** !
En fait, c’est une graisse saturée solide. Sa composition en acide gras est proche de celle que l’on retrouve…dans le lard !
De grosses multinationales achètent ces huiles bon marché pour les infiltrer dans de nombreux produits : chips (teneur 61%), pâtes à tarte (54%), plats cuisinés, biscuits, sauces, mayonnaise, chocolats, barres chocolatées, pâtes à tartiner (49%), margarine, crème glacée, pains industriels.
Rajouter du gras (huile de palme), dans une alimentation déjà trop riche en corps gras saturés, n’est vraiment pas bon pour la santé.
Quelle chance lorsque nous pouvons identifier la présence d’huile de palme !
Souvent, l’étiquette la dissimule par un simple : matières grasses végétales… et la mention « huile hydrogénée »*** est vraiment à fuir.
Les risques principaux de cette huile sont d'augmenter la concentration de cholestérol dans la circulation sanguine d'une part, et d'autre part, ces graisses influencent la coagulation et augmentent le risque de diabète en modifiant l'action de l'insuline au niveau de différents tissus.
Il est donc essentiel de repérer les produits en contenant pour éviter d’en consommer quotidiennement.
Et les frites ?
Rien n’est plus gras qu’un aliment frit, n’est-ce pas ?
Alors imaginez une belle frite, croustillante et dorée à souhait qui aurait trempé dans le lard !!!
Une huile de cuisson contenant peu d’acides gras saturés sera plus saine et plus digeste, comme celle de tournesol par exemple. Celle-ci restera assez stable et résistante pour la cuisson des frites.
Et si on mange une moule frite ?
Pour une portion de 100g la teneur en acide gras saturé
-huile de palme : 45,3 -huile d’olive : 14 -huile de tournesol : 11,9
Alors préférez les gras polyinsaturés, surtout les oméga-3, qui font baisser le mauvais cholestérol en améliorant la tension artérielle et en réduisant l’accumulation de plaques.
Sources : Futura-Environnement, Nouvel Obs, Les Amis de la Terre
* http://www.liberation.fr/grand-angle/010188752-palme-catastrophique
** l’acide gras saturé est un acide gras dont tous les atomes de carbone sont saturés en hydrogène.
*** L’hydrogénation est un procédé qui permet de solidifier n’importe quelle huile, et ce faisant on transforme les acides gras 6 (une famille d'acides gras essentiels qui sont indispensables à la structure des membranes de cellules et agissent sur l'équilibre des réactions physiologiques dans l'organisme) en acides gras trans artificiels, et ceux-là sont encore pires pour la santé que les graisses animales saturées.